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Article publié le 27 janvier 2019. oOo
Dans le bleu du ciel azur Porte ne se referme pas sur les délices Reste entrouverte Aux aguets attend le visiteur assez hardi pour y jeter un œil avide ou curieux
S’ouvre alors un seuil à franchir Que ni ciel ni pas de porte ne suffisent à dire Comme en deçà de l’image pleine et entière
Dans l’attente, Cœur battant, battant de porte, Unis dans un même désir Qui pousse-repousse les limites du convenu Prépare ainsi une rencontre Au-delà de toute attente Dans l’entente et l’écoute conjointe Qui de concert, sonnent le glas de la solitude exécrée
Un buisson de valériane pousse dru dans le jardin, Objet de toutes les attentions du patient jardinier des lieux Et sourit le ciel complice de leurs amours naissantes Au bord de la fontaine de jouvence qui jase dans l’été en fournaise N’y prend corps de femme que le soir venu Pour les yeux qui savent
Jean-Michel Guyot 20 janvier 2019 |
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