La littérature est en expansion.
Et son expansion est sans limite.
Les possibilités de définitions sont aussi étendues que les possibilités narratives.
Cette entité abstraite absorbe tous les éléments déjà existants, devenant une machine à recycler. L’espace et surtout le temps, données initiales, données primitives, se transforment sous l’effet du flux narratif, après avoir été dissouts.
Cette entité au gigantisme exponentiel révolutionne sans cesse les genres, les remet en question, posant la question du sens. De la sensation. La dénomination, du genre ou de la narration, est vouée à être dépassée. A travers la narration, la littérature ne se lasse jamais de se définir …
Jamais …
Elle ne se lasse …
A la recherche du sens, à la recherche du monde, elle le bâtit. Le construit. L’érige.
Son essence spirituelle est totalement libre, traversant l’axe transcendantal tel un scanner, pour se projeter loin, dans une perspective sans limite.
Dans une perspective lumineuse.
Strictement opposée à la communication, elle diffuse un langage ou un style qui forge le monde et sa vision.
Oui, une vision du monde.
A définir, donc, encore et encore …