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Littérature et bourgeoisie
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 Article publié le 16 décembre 2018.

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De nombreuses et illustres plumes, d’esthétiques fantassins de la littérature et de la critique se sont maintes fois exprimés, par le passé, sur les rapports entre la littérature et la bourgeoisie.
Considérant que le schéma classique, celui de la petite histoire, traverse encore la plupart des fictions - des romans pour ne pas dire le mot tant il est présent dans la tête du lectorat français - , considérant que l’innovation demeure suspicieuse pour nombre de professionnels de la littérature, la narration pleine et rassurante retraçant par exemple la saga d’une famille étant préférée à l’aventure du récit, force est de constater la présence invisible et étale des habitudes et valeurs bourgeoises.
Résumées par la vision d’un monde édifié par ses propres valeurs, faites d’ascension sociale, d’institutions, de reproductions ... bref, d’une vision achevée du monde, comme s’il n’était pas soumis à des forces beaucoup plus vitales et, surtout, majoritairement incontrôlables.
Oui, l’art seul, en l’occurrence la littérature, est capable de mettre au jour la quintessence, l’étrangeté, la complexité des intentions humaines, et ce à travers une structure narrative ouverte.
Oui, ouverte.
La littérature, par essence, est inconfortable. Le luxe qu’elle diffuse, parfois, se ressent à travers le style, la dimension esthétique, à travers ce qui touche ou irradie.
Roland Barthes, Maurice Blanchot, Charles Bukowski, Albert Camus, Louis-Ferdinand Céline, Alain Robbe-Grillet, Claude Simon ... des noms qui proposent autre chose que les valeurs de la bourgeoisie, des noms qui l’ont affrontée.
De prix Nobel en essais, le sujet est abordé ... pour ensuite se pencher, à nouveau, sur la littérature en train de se faire.
Sur la littérature moderne.
Et surtout sur un " je " ou une conscience narrative qui est le lieu essentiel, semble-t-il, de tous les enjeux.
Définissant, ainsi, le portrait du narrateur, un narrateur qualifié de marginal, un narrateur qualifié d’aristocrate ...
Un narrateur, en dernier lieu, qui accepte volontiers l’exonération adjectivale.

 

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