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 Article publié le 16 septembre 2018.

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À cette époque-là (dont nous parlons) Alfred ne fréquentait plus (ne fricotait plus avec) Gabie. Il ne montait plus au troisième étage. Il s’arrêtait au premier (Mme Sarzo avait vingt ans) et sonnait à cette porte. Elle ouvrait et, avec un grand sourire et une cuisse brune dans la fente de sa chemise, lui donnait la liste des courses. Il était coursier.

Quelquefois (mais seulement quelques) il rencontrait Gabie dans le hall d’entrée entre les boîtes aux lettres et les casiers à pain. Elle rougissait et remontait. Elle avait changé (depuis que tout le monde savait que Fred faisait l’objet d’une surveillance judiciaire… depuis qu’Alice s’était plainte d’une douleur au ventre.)

Fred était devenu le coursier non seulement de Mme Sarzo mais aussi de trois autres femmes non séduisantes qui ne représentaient rien pour lui sinon l’horreur de la femme qui a perdu et ne retrouvera jamais ses charmes. Son père était mort de honte et enterré quelque part dans la salle à manger. Sa mère quittait rarement sa chambre. Son frère enfumait leur chambre et le chat buvait son lait le matin. Coursier à heures fixées par la Loi, Fred ne voyait plus Alice ni d’ailleurs aucune créature capable de lui inspirer des sentiments accompagnés de désir. Mme Sarzo était une exception, mais il n’entrait jamais chez elle. Ses tétons se dressaient sous la chemise et sa jambe ne se remontait pas visuellement jusqu’à sa forêt de poils. On distinguait vaguement la culotte ou bien elle n’était que le fruit de l’imagination. Fred bandait à mort dans ces circonstances, mais il ne tenterait rien avant d’avoir accompli les devoirs que la Justice lui imposait non sans régulière vérification. L’inspecteur Roger Russel, du Bureau des Vérifications, l’avait pris sous son aile. Ils allaient à la pêche ensemble.

C’était d’agréables après-midis. Personne ne venait les ennuyer au bord de la rivière. Fred suivait les leçons du pêcheur aguerri qu’était Roger Russel. Celui-ci en profitait pour boire un peu. Il avait vite fait de paraître grisé. Il délirait sans exagération. Il avait l’œil. Il surveillait les deux rives, car des filles s’en approchaient pour observer le phénomène. Il les chassait en brandissant son révolver. Jamais il ne tirait. On n’entendait même pas sa voix. Les filles fuyaient puis revenaient. Le bruit courait que l’inspecteur prodiguait des caresses interdites sur la personne de Fred. Des objectifs pleins de pixels s’appliquaient à allonger leur focale au maximum. On voyait alors sur l’écran des smartphones la partie concernée de chacun des protagonistes de ce supposé écart de conduite. Mais Roger Russel, qui était la proie de terribles envies d’éjaculer, se gardait bien de se donner ainsi en spectacle. Il était assis sur son petit tabouret pliant et son regard s’employait à surveiller autant le bouchon que les filles. Fred, assis et appuyé contre une souche moussue, exécutait les tâches imposées avec une minutie qui aurait fait l’admiration de son père qui était aussi, selon la rumeur, un fin pêcheur.

L’existence de Fred était sur les rails. Il connaissait la course, la pêche et même les études. Il ne connaissait plus les filles. Il ne possédait pas de smartphone. Il était aussi seul qu’on peut l’être quand on ne possède plus rien de commun avec les autres. Il n’agissait que par obligation. Et cela durerait jusqu’à sa majorité ensuite, avait dit sa mère, tu feras ce que tu voudras et tu en paieras le juste prix tout le monde le paie regarde ton père et il le regardait s’enterrer dans un fauteuil de la salle à manger qui servait aussi de living à toute la famille. Il regardait la télé. C’est étrange de regarder quelque chose avec autant d’obstination, pensait Alfred en pensant simultanément à Alice qui était son seul amour en ce monde. Mais il ne la voyait plus. Après la série d’intenses visites chez le juge, il en était venu à penser qu’elle n’avait jamais existé, qu’elle n’était qu’une épreuve que le monde opposait à ses désirs et qu’il ferait mieux de l’oublier et de ne songer pour l’instant qu’aux courses, à la pêche et aux études qui s’annonçaient d’ailleurs plutôt bien vu qu’il était autant doué pour la mathématique que pour la littérature. L’inspecteur Roger Russel l’admirait.

Le plus difficile dans cette histoire, c’était de se masturber sans se faire attraper (par la queue !) Il n’y arrivait que rarement. Même son lit faisait l’objet d’une surveillance. Il y dormait sur le dos, les bras le long du corps et les jambes jointes. La couverture, sans doute équipée d’un logiciel, mesurait l’intensité de l’érection. Les yeux fermés dans une obscurité peuplée de culs et de jambes, pour ne parler que de ça, il s’efforçait de ne pas dépasser la limite imposée par il ne savait quelle autorité à laquelle ses propres parents avaient confié son destin et sa fortune sexuelle.

Qu’il y eût quelqu’un ou personne à proximité, cela ne changeait rien au récit de cette existence pourrie par la Justice et ceux qui votent pour elle. Ce monde inquiet et cruel ne l’intéressait pas. Le seul intérêt en son île s’aventurait dans les forêts de poils et les odeurs de crevette. Bien sûr, Alice était glabre et ne sentait rien à part les feuilles si elle venait de traverser la forêt en sa compagnie. Il ne parvenait même pas à lui communiquer l’odeur de son entrejambe pourtant baigné de sperme et de bave. Il sentait lui aussi la forêt quand il y pensait. Mais ce temps était révolu. Il fallait penser à autre chose, mais surtout pas à Alice ni à Martine ni à Gabie. Il pensait à Mme Sarzo sans espoir d’éjaculer sur son paillasson. Restait Justine qui avait dix-neuf ans, un an de moins que Mme Sarzo. Justine ne se montrait plus. Il n’en avait plus des nouvelles. Pour ça, il eût fallu fréquenter Martine, ce qui était interdit non pas par la Loi mais par son entourage, un entourage flou comme une photo bougée où le père n’apparaissait pas nettement et où la mère pouvait être l’une ou l’autre des femmes qui s’agitaient en riant aux éclats.

Cependant, la copine de Martine n’appartenait pas à cette famille. Elle la traversait de temps en temps pour se jeter nue dans la piscine ou grimper dans les branches d’un noyer hors saison. Il ignorait son nom. Il ne savait rien d’elle. Alice, interrogée à l’époque où il la fréquentait et se laissait sucer par elle, lui fit justement remarquer que, n’habitant pas le quartier où il avait ses us et coutumes, elle ne pouvait pas se rencarder. C’était à lui de le faire, mais Gabie le fuyait et même elle en pleurait. Cette copine de Martine devait demeurer un mystère, selon la volonté des puissances terrestres. Il déposa maintes fois sa semence dans le buisson sous le regard du toutou de Martine, lequel souffrait maintenant d’un délicat problème de cordes vocales. Ces escapades ne se produisaient qu’en la présence de l’amie, sinon il jetait son dévolu sur le passage des jambes de Mme Sarzo qui s’habillait court et s’en rendait compte devant les vitrines et les regards gourmands des assis.

Laissant de côté Justine, pour laquelle il avait des projets encore mal débrouillés, il attendait la venue de l’amie ou en profitait dans les intervalles de liberté relative que lui concédait Roger Russel, l’inspecteur en chef du Bureau des Vérifications. Il amenait quelquefois un collègue pour lui faire admirer la peau parfaitement glabre de l’amie qui entrait et sortait de l’eau comme le commun des mortels use de ses draps de lit. Fred les voyait bander et s’encourager silencieusement à ne rien perdre du spectacle. Il les photographia avec un smartphone qu’il avait « emprunté ». Son père parlait si souvent de se mettre des choses sous le coude au cas où… C’était selon lui la condition première de la réussite. Il ne devait pas y avoir grand-chose sous son coude. Il se nourrissait plutôt d’informations télévisuelles et de spectacles empruntés à une réalité de composition.

Un jour d’été après le passage d’une trombe d’eau qui avait dévasté les jardins et les toitures, tandis que les campeurs s’amoncelaient dans la salle polyvalente, il la croisa. Elle sentait la lavande. Il adorait la lavande depuis certaines vacances au paradis. Il la suivit. Elle le surveillait dans les vitrines. Et elle finit par le choper. Elle n’était pas furieuse. Elle le tenait par l’épaule, sans violence. Il pouvait voir à quel point elle était fantastique. Elle était vêtue sans légèreté. Il ne baissa pas les yeux pour observer ses jambes. Il savait déjà qu’elles étaient à la hauteur du désir. Il ne vit pas l’échancrure de la chemise. La bouche lui parlait, mais sans reproches. Elle le questionnait ainsi :

« Tu es dingue, Freddy !

— Comment tu connais mon nom… ?

— Martine me l’a dit…

— Ah… oui… Martine…

— Elle en sait tellement sur toi qu’elle ne peut pas garder tout ça pour elle… Nous sommes très amies elle et moi.

— Tu veux dire que…

— Que non ! C’est au papa que je m’intéresse.

— Tu veux dire que…

— Je veux dire queue ! »

Elle se vantait. Il savait qu’elle était glabre. Lisse comme une boule de billard. Peut-être rasée ici ou là. Il ne l’avait jamais observée d’assez près pour mesurer la délicatesse de sa peau. Elle le poussa dans l’ombre et l’invita à la rejoindre sur un banc taché de gouttes. Elle croisa ses jambes. Il acheva l’érection en se pliant pour s’asseoir. Sa bite se fraya un chemin contre sa jambe. Elle lui caressa la joue.

« On dirait pas que tu as quinze ans, dit-elle.

— Comment tu connais mon âge… ? Martine… ?

— Je n’ai pas dix-neuf ans, dit-elle encore.

— Non… avoua-t-il. C’est l’âge de Justine…

— Tu n’as plus revue Alice… ?

— Il y a une fille de son âge dans notre cour… Je m’imagine…

— On te laisse l’approcher ?

— Monsieur Russel n’y voit pas d’inconvénient… Du moment qu’il est là.

— Je t’ai vu pêcher avec lui…

— Vilain jeu de mots !

— Tout le monde en parle en ces termes… De quoi parles-tu avec lui ?

— Il emmène quelquefois un de ses collègues et…

— Dans la haie… sous le regard maintenant apprivoisé de Bobby…

— De quel Bobby parles-tu ! Martine m’avait promis…

— Elle n’a pas pu s’en empêcher. Elle l’a reçu en cadeau d’anniversaire. Elle pense à toi très souvent. Je ne devrais pas te le dire.

Elle soupira.

Mais c’est plus fort que moi… »

Elle alluma une cigarette sans lui en offrir une. Il ne fumait pas. Elle devait savoir ça aussi. Elle savait un tas de choses sur lui et maintenant elle allait commencer à le harceler jusqu’à ce qu’il se jette à ses genoux pour la supplier de continuer. C’était une vraie souffrance. Enfin, elle promettait de le devenir s’il ne la fuyait pas en se souvenant soudain qu’il était (en principe) surveillé et sujet à correction immédiate avant procès.

« Sinon qu’est-ce que tu fais pour occuper le temps à autre chose qu’au temps ? dit-elle en rougissant.

— Comme toi peut-être…

— Tu écris ?

— Tout le monde écrit ! Même papa…

— Mais tout le monde n’est pas écrivain…

— Mais… c’est ce monde qui juge ! Et lui seul !

— Je suis heureuse de faire enfin ta connaissance, dit-elle en se levant.

Remontée vers l’entrejambe sans culotte, sans rien.

On se reverra sans doute…

— Sans doute. »

Il avait oublié de lui demander son nom. Elle avait disparu dans le parking. On était dans un parking. Qu’est-ce qu’il foutait dans un parking ? Sa mère froufrouta non loin. Elle le héla. Il trottina sans cesser de penser qu’il avait été bien bête de ne pas lui demander son nom. L’amie de Martine. Belle, intéressante et occupant ses intervalles de masturbation à écrire. Qu’est-ce qu’elle écrivait ? Et à qui ? Fred écrivait à Alice. Cela, il en était sûr, aussi dur que sa queue quand il ne pensait plus qu’à elle. Sa mère lui reprocha sa nonchalance. N’était-il pas coursier ? mais bien sûr c’était d’autres qui en profitaient pas elle elle n’avait d’ailleurs rien demandé il y avait longtemps qu’elle n’exigeait plus rien de personne est-ce que tu m’écoutes quand je te parle Sur le chemin, il dépassèrent l’amie qui allait très majestueusement avec son petit sac à main en tricot et son foulard à peine noué autour de son avant-bras. Il renouvela son érection dans la nette intention d’en jouir sans autre façon. Il allait se gondoler dans le siège du mort. Il aperçut le profil puis plus rien. Il éjaculait. La voiture stoppa. C’était le feu il est rouge mais bien sûr tu ne conduiras jamais heureusement tu es un danger pour les filles et plus tard pour tout le monde d’une manière ou d’une autre tu trouveras toujours le moyen de nous emmerder nous n’avons jamais eu ça dans la famille du côté de ton père je sais pas mais du mien j’en suis sûre la voiture démarra et l’amie traversait le carrefour dénudé par le soleil qui se couchait derrière la cité. Qui a parlé d’embrasement ? Il acheva le plaisir par une nouvelle érection. À l’intérieur son père examinait les résultats. Quels résultats ? Peu importe. Il les examinait en grognant comme un chien qui tend sa chaîne. Fred déposa les sacs sur la table de la cuisine et rejoignit sa chambre, sorte de placard sans fenêtre mais connecté au Monde où le Bureau des Vérifications avait un rôle à jouer. Sa mère secoua la porte : avait-il oublié son rendez-vous ?

Il avait des tas de rendez-vous. Aussi s’emmêlait-il souvent les pinceaux. Elle jeta l’attirail de pêche à ses pieds. Le père rouspéta car il avait raté une syllabe et maintenant il ne comprenait plus rien. Fred ramassa la canne et la musette. Elle avait aussi pensé à la casquette. Mais rien sur la nourriture. Il faucherait des fruits au passage. Ça faisait rire l’inspecteur, ce qui ne l’empêchait pas d’en manger.

« J’ai envie de chier, dit Roger Russel. N’en profite pas pour filer à l’anglaise.

— Elle est anglaise… ?

— Américaine, je crois… Mais j’y ai jamais causé.

— Je lui ai parlé tout à l’heure…

— Alors…

— J’ai oublié de lui demander son nom… »

Mais l’inspecteur était entré dans un buisson. Il ânonnait maintenant. Fred observa la fumée du cigare au-dessus du buisson je suis foutu si je la perds pensa-t-il. Une fille de son âge. C’est pas tous les jours. Et elle ne fait pas partie de la liste. Faudra tout de même que je me renseigne. Discrètement. Russel est un crétin. Il a la liste sur lui. Noms de filles. De tous âges. Ils n’avaient pas pensé à Mme Sarzo parce qu’elle était mariée. Mais n’avait-elle pas l’âge de Justine ? En tout cas l’amie de Martine ne figurait pas sur la liste. Russel s’en était torché le cul par erreur. Et Fred était revenu sur les lieux de la défécation pour récupérer cette prose signifiante. Il avait utilisé une poignée d’herbe comme premier instrument de nettoyage. Ensuite, il avait fait appel à ses connaissances scientifiques pour rendre à ce document toute l’authenticité de son contenu. Il était plié autant sous son matelas que dans son esprit. Il le dépliait souvent pour le regarder. Il en connaissait la teneur. L’amie n’y figurait pas. Elle ne résidait pas en ces lieux. Elle n’appartenait pas à cette histoire. Elle était étrangère au récit judiciaire. N’y avait-il pas là une invitation à recommencer… ? C’était une fille après tout. Presque femme alors qu’Alice s’éloignait. Il n’avait rien provoqué. Elle était le seul instrument en action. Sinon, tout dormait. À part sa bite qui savait voyager sans billet. Mais il ne pouvait pas en faire un personnage. Elle n’était pas même l’excroissance d’un personnage de circonstance. Elle le représentait. Mais depuis la sentence, il était seul avec elle. Plus de filles, pubères ou pas, pour assister à cette représentation de sa volonté d’exister dans ce monde bipolaire. Roger Russel refit surface. Il sentait la merde. Ou son seul cigare était responsable de cette infection. Une fille projetait des reflets de verre de l’autre côté de la rivière. L’inspecteur sortit son révolver et le secoua au-dessus de sa tête tire ! mais tire donc ! infâme représentant de l’ordre et du pouvoir ! La fille provoqua le rire d’autres filles en montrant son cul. Fred sortit sa bite. Quelle fraîcheur ! Il en ferma les yeux. Il se vit sur le chemin de l’Enfer en compagnie d’Alice et de l’amie. Elles marchaient devant lui ô fantasme ! Il comparait leurs culs, l’un rebondi comme celui d’un bébé, l’autre ferme comme celui d’une statue. Le feu embrasait cet horizon. Ou il avait entrouvert ses paupières et le visage convulsé de Roger Russel sautillait dans un lac de larmes. Le coup de feu était parti par erreur. Il ouvrit complètement les yeux. Les filles avaient disparu.

« Ah ben dis donc ! s’écria-t-il. C’est efficace !

— Ça va attirer du monde ! grogna Roger. Tirons-nous d’ici !

— Mais elles témoigneront…

— Je dirai le contraire. Et toi aussi tu diras le contraire.

— À verge de rechange, vieux ! »

Ils se carapatèrent. Roger secouait la végétation derrière eux, façon bête sauvage. Fred s’inquiéta lentement car le chemin lui était inconnu. Où Roger l’entraînait-il ? Il ne s’était jamais méfié de lui. La rumeur revenait. Mais Roger ne sortit pas sa bite. Il baissa encore son pantalon. Son cul était plein de merde. Il ne s’était pas torché. S’agissait-il de l’enculer dans cette sinistre position ? Ou de le torcher… Il savait peut-être pour la liste. Il se plia, gueulant malgré la nécessité de silence imposé par la situation les filles le coup de feu le chemin inconnu « Fous le camp, Fred ! J’ai la chiasse ! Fous le camp ! »

Fred entreprit de continuer, mais sans connaissance de cette nouvelle topographie il s’égara et dut passer dehors la première nuit solitaire de sa vie.

 

 

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