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Lilotte de la Busserine III
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 Article publié le 15 juillet 2018.

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J’aurais pu rester strictement dans le cadre de ma mission qui est de récupérer le testament spirituel du sieur Karim, celui que la tête de linotte de Lilotte appelle l’allah Braquemard, celui que la Luce suit comme son ombre en ayant commis maintes exactions pour lui. Nos services sont en effet convaincu que le gars en question est l’auteur (encore un qui se prend pour un écrivain) d’un document adressé à tous les musulmans de France. Ce chef-d’œuvre montrerait le plus court et le meilleur chemin pour renverser le christianisme décadent. Il assurerait également que le meilleur terreau pour les semailles de ce fabuleux objectif serait notre hexagone.

Terre sans haine des Arabes, où l’antisémitisme n’existe pas, qui ne vit aucune collaboration du bon temps de l’occupation nazillarde. Terre de merde comme le premier chapitre du document le précise. Je ne sais pas si c’est une chance pour moi que de l’avoir lu… mais j’en ai presque vomi, et surement pleurer car pas le moindre petit mensonge y est écrit.

J’aurais pu rester strictement dans le cadre de ma mission si ma Lilotte ne m’avait pas fait vivre la plus belle nuit d’amour qu’une femme puisse rêver J’aurais pu si le grand patron des SDICE, Services de Déminages Intellectuels des Cerveaux Embrumés (branche insoupçonnée des services secrets tricolores), le fort discret Patrick Cintas donc n’avait pas mis un autre de ses agent sur le coup ! Doutait-il de moi ? Serais-je une incompétente pour que dans mon dos l’abominable Pierre Vlélo trempe lui aussi sa plume dans la babasse de la sorcière chassée ? Je le soupçonne d’ailleurs d’y tremper autre chose avec ses faux airs de vrai fier républicain espagnol.

Moi qui ne me posais jamais de question, me voici noircissant un mauvais papier de points d’interrogation. Finalement toute cette saloperie, c’est la faute allah religion.

Merde voilà que je m’y colle aussi, la faute à la religion !

J’aurais pu rester dans le stricte cadre de ma mission si la haine n’était pas ma compagne comme dans l’excellent roman d’Exbrayat. Et si mon objectif final n’était autre que l’extinction définitive de ces sales putains de cons d’hommes vivant sur cette trop belle planète pour eux.

Ils y passeront tous, il me faut seulement dissimuler. Faire croire que je suis la chance de chacun, et là, croyez moi, je suis douée.

Quand je dis tous…Le Karim, sa Luce, le charognard Karogne capitaine du barlu, Le John et le Jim qui ne cessent de se sodomiser, le Patrick et son chouchou de Pierre, j’aurais certainement une larme au coin de l’œil en éliminant aussi Lilotte, la noble de La Busserine. Qu’elle m’ait fait mouiller comme personne n’y changera rien. Les Imans, les membres membrés sans force du clergé catho, ceux qui donnent si bien dans la pédophilie, les ensafranés profitant de la misère de millions de gens, les rabinovs, les du Temple, les du Jehova, les gourous profiteurs en tout genre, tous je vous le dis mes chers frères et mes très chères sœurs, tous y passeront. Et les autres aussi bien sûr !

Pour que mon œuvre soit parfaite, ne subsisteront sur Terre que la gente dite animale et l’écosystème végétal qui la nourrira. Afin que tout soit un jour consommé, un seul impératif : jamais au grand jamais le grand chef des SDICE, cet hétéroclite Patrick Cintas, ne devra supposer mes intentions au travers de mes textes !

En y regardant de plus près, il n’est pas certain qu’il sache que je suis sur la mission. Le gugusse a des façons incertaines pour donner des ordres, même par écrit le doute subsiste toujours quant à ses véritables intentions. Je ne fais donc que lui rendre la monnaie de sa pièce (de théâtre ?).

Nous arrivons à Alicante, apparemment la Lilotte ne connait pas grand-chose de la langue de Cervantès, ma radio très perso branchée sur la fréquence de la police espagnole, elle ne comprend pas que les événements du port de cette grande ville, capitale de province, n’ont rien à voir avec la présence du Long Song pas plus qu’avec le Karim le l’allah braquemard qui courre toujours avec Interpol au cul.

 Mais mon boulot m’a appris à me méfier. J’ai comme un doute…

 

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