La révolution
tient
quand tu veux pisser
sur mes pieds
et
sucer ma bite.
La révolution
tient
grâce à
un gode de taille insensée
que tu emploierais
au bureau.
La révolution
tient
grâce aux
étoiles en déclin,
grâce aux ombres
sur
ta porte d’entrée.
La révolution
tient
quand tu lui demandes
de
t’enculer à sec,
quand tu renonces
à
aller à la laverie,
quand tu m’écris
quand tu vas
te
mettre à chanter
pour
ne pas pleurer.
La révolution
tient
grâce aux
artistes de cirque,
grâce au
cartilage
que l’on
récupère
du squelette d’un poulet,
grâce à l’amour gouttant,
grâce aux perles
de
mon foutre
sur ton ventre.
La révolution
tient
quand tu es prête
à
accueillir
dix bites en même temps.
La révolution
tient
grâce à l’envie de crever à longueur de journée…
grâce à ce poids dans mon verre de whisky,
grâce à l’oral, grâce à l’écrit branlé trempé
et avalé sous ta jupe sorcière…
grâce à mon cœur et son grabat graffeur.