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Article publié le 6 mai 2018. oOo S’est levé pour un rien comme débute un jour à construire et lever en faire tout un plat pour disputer qui est premier du dehors ou du dedans : en faire tout un Moi. Ses deux pieds dans les dépressions des pulsions érotiques s’assied dans la fleur-tamis qui est sa chaise-fleur de dis-moi tout et rien. Fait danser le chaos superbe sur le tuf instable et musical pictural du fractal. Son corps est attablé au vide de ce plein de sens qui le constelle d’une épingle à l’autre d’un sens à une autre vague sans piquant qu’un ourlet infini sur la blancheur de foule aux innombrables voix de sa joyeuse absence. Se transforme en la pluie qui se change en la ligne qui fait horizon sur la neige des pas au seuil des faux matins qu’il sème sous les dents des rives entre deux eaux en inversant les choses dont il ne dit rien dont il ne pense rien. Et d’une robe à l’autre se cogne au présent masculin-féminin d’un pantalon à l’autre et d’un signe à un signe d’une porte à l’autre d’un chinois à l’autre d’un manteau d’hiver à un bas déchiré d’une sueur de lit à un porte-serviette d’un saute-mouton à un saute-ruisseau d’un malabar tatouée à une Geisha d’une odeur de poireau à celle d’un égout transsexuel et aussi amphibien que poisson non soluble dans l’air ou albatros de nuits. Se pose la question : le talon d’Esaü accompagnerait-il la marche de tout homme pour être premier venu à ce chaos et à cette avalanche ?
Partout où je regarde c’est le Pérou. Gottfried Benn |
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