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Article publié le 11 janvier 2007. oOo
Album disponible sur - virtualabel.com/cd/2257 - VirtuaLabel Les oeuvres à entendre sont sous creativecommons.org
Sur les pelouses jaunes
Sur les pelouses jaunes Se pose un oiseau Sommes-nous dans la jungle ou dans le zoo ? Il faut marcher Il faut résister aux gens bien informés pas tentés Sur les pelouses jaunes Se pose un oiseau Sommes-nous dans la jungle ou dans le zoo ? Il faut resister Qui font la pluie et le beau temps Et qui se rende service mutuellement Sont-ils capables d’écouter Une autre pensée radicalement différente Sur les pelouses jaunes Se pose un oiseau Sommes-nous dans la jungle ou dans le zoo ? Sont-ils capables de faire écouter D’autres chansons à leurs auditeurs ? Habituer qu’ils sont À écouter les mêmes refrains Les mêmes strophes dans les quatrains Sur les pelouses jaunes Se pose un oiseau Sommes-nous dans la jungle ou dans le zoo ? Et tous ces acteurs de l’image Qui en profitent Et toutes ses actrices sans talents Et tous les autres de la politique Qui s’en trouvent Parce qu’ils passent à la télévision Sur les pelouses jaunes Se pose un oiseau Sommes-nous dans la jungle ou dans le zoo ? Il faut marcher Il faut marcher Et donner la main aux enfants Pour les faire traverser les rues Parmi les grands. Sur les pelouses jaunes Se pose un oiseau Sommes-nous dans la jungle ou dans le zoo ?
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Présence humaine à la gare Montparnasse.
Clochards et laissés-pour-compte sur les bords de Seine ; Il y a toujours des gens sans importances que je remarque. On passe, on s’aime Et on se tient la main aux beaux jours. Préservatif jonché sur le sol ; Un reste d’amour inachevé S’est laissé surprendre au coin de la troisième rue. Baby Sister dans les allées du jardin public. Disque dur en rade. Carte mère en déroute. Carte fille en partance. Électrocardiogramme plat. Palpitation du cœur accélérée Présence humaine à la gare ultramoderne. A la respiration des gaz d’échappement l’oxygène des plantes grasses exportent des ailleurs et des rêves. Tension en hausse. Voix écorchées. Mozart démaquillé. Écrire en braille. Préservatif jonché sur le sol Un reste d’amour inachevé S’est laissé surprendre au coin de la troisième rue. Il y a toujours des gens Qui se sentent importants Et qui jouent avec des sentiments qu’ils n’ont pas.
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Le chant
Le chant de la négritude, Le chant des Amérindiens, Le cœur a son attitude, Aux heures du méridien. La prosodie étudie La forme inhérente au fond Au ton, la toile éclaircie Le chant de la négritude, Le chant des Amérindiens, Le cœur a son attitude, Aux heures du méridien. Haut de forme et bas de fond ; Je porte un chapeau l’été Pour faire ombre à la rivière. Une autre femme, j’ai aimé Au sein de sa dentellière. Romantisme sur les eaux Réalisme sur la pluie Surréalisme par vaux ; Les impressions de la vie Portent drapeaux Le chant de la négritude, Le chant des Amérindiens, Le cœur a son attitude, Aux heures du méridien. Les impressions de la vie Portent drapeaux noirs, au soir Drapeaux blancs, à la folie ; L’éclair foudroie les noirs Corbeaux et voleuses pie ! Le chant de la négritude, Le chant des Amérindiens, Le cœur a son attitude, Aux heures du méridien |
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