Du logos à la logorrhée ... il n’y a qu’un verbe ou qu’un rythme à franchir.
Pour entrer pleinement dans ce que l’on appelle la communication. La sphère communicationnelle ...
Et ses vecteurs sont si nombreux qu’il est impossible, désormais, de les compter. A l’instar des intervenants dont la parole est traversée, partiellement, par le verbe lié à leur champ, à leur discipline.
Vecteurs diffuseurs ...
L’information sous toutes ses formes, l’information dans toute la surface de sa polysémie se répand ...
La littérature, science de la liberté - et avant tout vaste discipline aux capacités d’absorption sans limite - se confond avec la vie, abordant tous ses aspects, par le biais d’angles parfois insoupçonnés. Le verbe et son pouvoir de création rendent visibles ce qui ne l’était pas encore. Les livres, depuis des siècles, s’accumulent, la création littéraire, depuis des millénaires, s’exprime. Elle mobilise tous les savoirs possibles pour en proposer de nouveaux, diffuse l’infini des sensations ... elle modifie le langage, le fige, le révolutionne ... elle apporte un éclairage sur le sens de la condition humaine, sans cesse remis en cause ...
Maintenant, les supports numériques accroissent sa mobilité, sa diffusion.
Ce qui est à communiquer n’est pas de la littérature ... tandis que la littérature se communique elle-même. En toute liberté.