Placés sous le signe aventurier de l’éphémère, les textes qui suivent disent son étonnante constance de métronome.
Avant toute musique enchanteresse.
Avant tout élan dommageable aux signes nobles qui émanent d’elle.
La dispersion demande effort et constance. S’y déploie une surprenante colonie d’étranges figures bifaces.
A la ménagerie bruyante des adjectifs laudatifs, mélioratifs ou péjoratifs s’allie le verbe rare qui pousse comme lierre vivace le long des noms communs.
Dans le mât vigoureux, le verbe court comme sève dans l’arbre, monte à l’assaut de la vigie soudain métamorphosée en fleur de mer.
Le poème, dès lors, se fait tourment du temps. S’y abrite l’humaine figure grimaçante ou souriante...
