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Article publié le 18 mars 2018. oOo Se redresse la louve grise Gravide se replie dans le clair-obscur de sa tanière
Du peintre les yeux endoloris Des yeux la lumière éblouissante
De la louve les pas furtifs sur les mousses Des mousses les respirations perceptibles
Les yeux éclaboussent de lumière la scène trop vive Dans le sous-bois, le velours des sons émis à pas feutrés tamise
De feuille en feuille, des cimes aux taillis, c’est ramage Et converse le vent, se débat avec le visible
Elude yeux et lumière trop vive, délivre fraîcheur et force nouvelle A la vieille parole runique gravée dans la pierre
Pierre soulève parole, parole soulève terre et pierre Remue ciel et ceux qui écoutent les mots en murmures
Dans le calme de l’Ouvert
Jean-Michel Guyot 12 mars 2018 |
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