Cataractes, cascades ... les masses d’eau apparaissent, à torrents, et la force ou puissance de leur volume continue de se diffuser sans interruption.
Sans discontinuité.
Pendant ce temps, les disciplines et leurs logos respectifs - psychologie, sociologie, histoire, politique, philosophie ... - se répandent, suivent leur trajectoire.
C’est une houle, maintenant, annonçant de grandes, vastes, d’immenses masses d’eau saline qui commencent à se former, à travers l’écume grandissante, à travers le liseré blanc dont la mobilité est rectiligne, constante ...
Matérielle. Oui, matérielle ...
Tandis que les disciplines et leurs segments avancent leurs données, tandis que chaque voix se fait entendre, tandis que chaque spécialité clos son discours, le flux narratif, lui, se dilate encore, oui, il ne cesse d’envahir l’espace, qu’il soit libre ou occupé.
Puis, dans un mouvement global qui estompe sans doute les formes liquides pour laisser toute latitude à la présence élémentaire, générique, la narration traverse tous les domaines, toutes les spécialités ... avant de continuer sa course dans un mouvement identique, propageant un sens unique, profondément hétérogène et mouvant, dont l’unité est à découvrir, peu à peu.
Sans la moindre hâte.
Oui, la littérature avance sans cesse, avance toujours.
Absorbant tous les vecteurs existants. Tous les logos. Toutes les données ...