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Article publié le 9 juillet 2017. oOo Un tel joue au yo-yo mais en privé. Je n’ai pas besoin de supporter se dit à part soi le joueur de yo-yo. Le mot yo-yo lui-même ne tient vraiment pas à hausser son statut au niveau d’ysopet ypérite ou youyou. Un tel autre s’émeut d’un pli ou d’un ourlet défait qui défigure la belle et trop parfaite académie d’une jupe. D’autres dans les cuisines hument le fumet spartiate des pois chiches pour pouvoir déclarer qu’il faut les laisser cuire encore quelque temps. Le zoo d’Amsterdam fut un endroit rêvé pour un certain rencart amoureux qui devint pour le mâle du couple un lieu de souvenir fréquenté par les ours et dont la vie devint la fosse aux plantigrades. Une femme affirmait qu’elle était une femme faite en italique et sa féminité était très courtisée par les vieux écrivains. Le football est le suspens-cosy-corner des gens qui prennent leur pied dans un rond de serviette et baisent les lombrics à l’instar de ces grands découvreurs de terrains. D’autres et d’autres lisent les journaux bluffeurs pour s’informer des choses dites de ce monde et nous en connaissons qui se font tatouer le vers d’Ovide : nos duo turba sumus sur leur pénis instruit amoureux du latex. La vie est la décharge où chacun chine et trouve ce qui lui convient.
Il n’avait pas encore pensé, à la vie amère des espadons incapables de laisser dans leur sillage, l’empreinte bénie de la vie. Camilo José Cela |
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