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Article publié le 14 mai 2017. oOo La danseuse se pointe sur ses roses et gire sur la plaie circonstanciée de la lumière. Un public coïncide avec la poésie où le discontinu s’institue in petto comme demeure et comme état. Une fanfare ébruite le silence épineux de la danse qui est effeuillage sur lequel se tient chacun des spectateurs. La danseuse est l’épine et la rose et l’affiche du ballet tangent à la joie d’un chacun. Pointue est la beauté que l’on prête à ce corps qui localise son piquant déplacement sa blessure en corolle de regret mortel en sa vivacité. Apex émoustillant qu’érige un souffle-foule étouffé à sa fin entre deux seules paumes nues applaudissant au salut de l’artiste à son public et à leur double déception quand vient l’instant prévu du geste interrompu.
Elle est aussi comme un chant qui s’élève dans le désordre Paul Valéry |
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