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Article publié le 9 avril 2017. oOo La veste est pendue à un clou sur le mur. Son propriétaire est quelque part ailleurs. Son absence est d’un tissu gris et à chevrons un peu usé au cou. C’est son portrait craché écrit-il contemplant l’objet de son propos. Il se voit face au mur et au clou décrocheur de son inspiration quelque peu avachie et aux manches sans pouls. Il trouve que le mot élimées est trop fort quand il voit ses poignets actifs sur le clavier avec ces petits riens qui décrivent la pose et l’aspect transitoire de son vêtement. Il médite qu’il voit les temps qu’il occupait loin de l’instant du corps vêtu par l’écriture qui pend et dépend d’autres soi à ce clou qui pointe the question.
En l’absence des hommes, les vêtements décidèrent de les remplacer, mais ils n’arrivaient pas à mener à bien, tout seuls, ces choses qu’ils avaient vu faire aux hommes. J. Rodolfo Wilcock |
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