Retour à la RALM Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs [Forum] [Contact e-mail]
Navigation
Les textes publiés dans les Goruriennes sont souvent extraits des livres du catalogue : brochés et ebooks chez Amazon.fr + Lecture intégrale en ligne gratuite sur le site www.patrickcintas.fr
Nouvelles lentes - [in "Phénomérides"]
Le Bien Nommé (nouvelle)

[E-mail]
 Article publié le 19 mars 2017.

oOo

Jamais je n’aurais pensé qu’une pareille aventure puisse m’arriver. Je suis comme tout le monde ; je ne prends pas de risques. À quoi bon ? L’existence est faite pour ceux qui avancent prudemment. Je ne dis pas qu’il suffit de se laisser bercer. Seuls les fils de famille peuvent se permettre de se laisser porter par les évènements. Et encore… Les choses ont bien changé. Enfin… je n’en sais rien. Je ne demande pas non plus à savoir. Je veux vivre sainement, sûrement, décemment et à l’abri de mes propres peurs. J’ai manœuvré pour ne pas dériver avec les courants contraires. Ni échouer. Je peux dire que je suis en bonne santé, que je gagne de quoi être satisfait autant par mon travail que par mes loisirs et je me sens protégé des coups portés par l’ennemi. Reste que je suis un angoissé de nature. Je m’en fais pour un oui pour un non. On me trouve trop exigeant. Vindicatif et sans émotion. Je reconnais volontiers que je n’échappe pas aux conséquences de mon comportement social. Par exemple, je n’aime personne. Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas aimé. J’en suis revenu. La mort, la trahison, l’impuissance. Ah je choisis de ne pas en parler ! Je risquerais de vous apitoyer. Enfin… tout allait comme dans le moins pire des mondes quand je me suis réveillé, un matin, nu et fatigué dans une ville que je ne connaissais pas.

Comme ça. Sans explication. J’ai d’abord cru à un mauvais rêve et j’ai ri. Je touchais des murs humides et noirs de crasse et je riais. Les rues étaient désertes. Pas une vitrine sur les trottoirs. La nuit engloutissait les toits. Les fenêtres brillaient d’une lumière jaune. Personne derrière les carreaux. La chaussée ruisselait, car il pleuvait constamment. Au bout d’une heure de vaticination, j’ai voulu crier. Il y avait un poisson rouge dans un bassin. Je l’ai observé pendant une autre heure. Qu’est-ce que j’attendais ? Le matin ? C’était le matin. Je savais que c’était le matin, mais le ciel était noir de nuages. Une masse mouvante au-dessus de la tête. Je ne riais plus. Je voulais me réveiller. D’ordinaire, quand ça m’arrive, j’y parviens sans effort. Et je ris de la même façon. Je ne veux pas croire que c’est de moi que naissent ces hallucinations. Le mot est jeté : j’hallucine. J’hallucine depuis tellement longtemps que je sais halluciner. J’insiste sur ce savoir. Une parfaite connaissance des personnages et des lieux. Et les histoires reviennent toujours, à quelques nuances près. J’y pense de temps en temps dans la journée. On dit que je suis dans la Lune. Tu parles d’une Lune !

Seulement ce matin-là, pas de personnage dans les rues. Et ces murs, ce ciel d’orage, ces fenêtres sans existence ne sont pas de moi. Je ris en pensant que j’y mettrais ma main au feu. J’ai déjà vu l’Enfer de près. J’ai assisté tranquillement à la souffrance éternelle. Des visages ne m’étaient pas inconnus. Je m’en sortais parce que je n’habitais pas là. Je revenais. Un café bien corsé et le premier cigare injecté de cristaux malins. Ainsi, on me vit au travail. On ne soupçonna pas mes visions. Personne ne dormait avec moi la nuit. On me voyait assis ou debout, les yeux ouverts alors que j’hallucinais, pas bégueule, sympathique même, prudent en matière de critique et sachant ménager les contradictions. Où étais-je maintenant ? J’avais le sentiment que la réponse à cette question était : nulle part.

Les rideaux métalliques que j’explorais cachaient des vitrines. J’ai tenté d’en soulever un. Il y avait de la lumière derrière.

« Eh ! Vous ! À quelle heure vous ouvrez ! J’ai faim et soif. Et j’ai de quoi payer ! »

Ce qui était faux. Je n’avais pas un sou dans mon trou du cul. Je n’ai jamais rien mis là-dedans. J’étais complètement à poil. Comment pouvais-je espérer être compris dans ces conditions ? Mais pas de réponse. Pas de silence non plus. J’écoutais, l’oreille collée au rideau crasseux. Personne ne bougeait. Il était pourtant l’heure de sortir les tables sur le trottoir. Je connaissais ce café. Je levai la tête pour voir l’enseigne. Il n’y en avait pas. Le café que je connaissais s’appelait Le Bien nommé. On y allait une fois par semaine avec Rosa. Elle aimait patienter de cette manière, un verre de punch sous le nez, ne le buvant pas, et l’autre main tenait une cigarette. Ensuite on allait chez elle, à l’étage. Oui, c’était bien là que Rosa habitait. Comment n’y avais-je pas songé plus tôt ? Je reconnus la porte. Je la poussai. L’escalier était plongé dans une totale obscurité. Impossible de voir plus loin que les premières marches. Je pouvais craquer une allumette. Rosa m’avait parlé de plusieurs incendies causés par ce simple geste. Mais la minuterie ne fonctionnait pas. Les locataires se servaient d’allumettes pour voyager dans cette ombre. Monter et descendre. Je me rappelais trois étages. Rosa habitait au troisième, à droite au bout du couloir. La porte était entrouverte. Et il y avait de la lumière à l’intérieur. C’était elle qui m’avait guidé. Je ne m’étais posé aucune question. Je me disais : Monte, elle t’attend. Mais rien ne me disait de me méfier de cette lumière. Elle était descendue jusqu’au rez-de-chaussée où je n’arrivais pas à me décider. C’était une lumière aussi faible que celle d’un phare sur l’horizon déchaîné. On avait pas mal voyagé, Rosa et moi. C’était une belle époque de joie et de plaisir. Là-bas, au soleil. La mer. Les filles qui se couchaient dans le sable. Et moi sur le rocher, à peine égratigné par les coquillages. Quand j’ai enfin poussé la porte, j’ai vu que Rosa dormait.

J’ai refermé doucement. Je connaissais les lieux. Les volets étaient ouverts. J’ai écarté le rideau. Ce que je voyais était exactement ce que je venais d’observer de près. La rue était toujours déserte. J’ai débranché le frigo juste le temps d’en sortir une bière. Elle était fraîche. Je n’avais pas besoin de cette fraîcheur. Je ne l’avais pas cherchée non plus. L’air était froid. J’avais besoin d’un café et d’un cigare. Un des miens. C’était Chico Lazaro qui les préparait. Un as du saut dans le vide, Chico. Je l’aimais aussi.

C’est d’ailleurs Chico qui m’a présenté à Rosa. Il savait qu’elle me plairait. Elle cherchait un homme. Je tombais bien. Il lui avait parlé de moi. Mes petites habitudes, mon compte en banque, ma paresse. Elle avait tout de suite aimé ces qualités.

« Il est pas bien costaud, avait-elle susurré en me regardant dans le trou de la porte.

— Il est comme il est ! fit Chico. Tu trouveras jamais exactement ce que tu cherches. On en est tous là. Dans l’approximation.

— Il a une belle gueule, ça oui ! »

Je les avais entendus. La porte s’est ouverte sur mon œil. Et celui-ci s’est collé à la bouche de Rosa. Elle l’a embrassé. N’allez pas croire qu’elle était plus grande que moi. Elle était montée sur des talons aiguilles. Et moi j’étais plié pour que mon œil atteignît le trou dans la porte. Chico m’avait montré ce trou.

« Si elle te plaît pas, dégage avant que je signe ! »

Mais elle me plaisait. C’était une belle femme. À peine plus âgée que moi. Des cheveux rouges, une peau blanche comme l’ivoire et un corps bien proportionné. J’aimais ses seins. Et sa manière de lentement croiser ses jambes, comme si elle écrasait quelque chose. Des mots. Je rêvais encore. À poil dans la cuisine, embouchant une bouteille de bière qui ne me réchauffait pas. Pas question de mettre le café sur le feu. Et puis je ne voyais rien, à part la rue dans la vitre. Toujours personne. Rosa dormait. Ou elle était morte.

Je voulais m’en assurer. Je suis revenu dans la chambre. Elle dormait. Je percevais parfaitement son haleine. Elle avait bu. On buvait beaucoup quand on se voyait. Et on fumait. Elle avait pris un sacré coup ce soir-là. Je me suis couché auprès d’elle. Elle n’a pas bronché.

À huit heures (je distinguais l’horloge sur le mur), la circulation a commencé à donner des signes de retour à la réalité. J’ai jeté un œil par la fenêtre. C’était juste un livreur. Il avait garé sa camionnette sur le trottoir d’en face. On l’entendait causer avec quelqu’un qui devait être le proprio du Bien nommé. Oui, je reconnaissais la voix de Stentor. Il était à la fois patron, plongeur et videur. Il effectuait toutes ces tâches avec une conscience de collégien soucieux de ne pas être collé le dimanche. C’était un type assez baraqué, mais court sur pattes et difforme au niveau de la poitrine. Je ne sais pas quoi… une bosse peut-être. Il paraît qu’on peut en avoir une devant. Moi, j’ai connu un bossu, mais il l’avait derrière, assez haut placée et sur le côté. Elle bougeait étrangement, comme si elle était de graisse. Je ne l’ai jamais touchée. La bosse de Stentor, si tu voulais la toucher, c’était par devant qu’il fallait le faire. Et alors c’était une autre histoire. Et elle finissait mal. Rosa riait toujours quand il s’énervait parce que quelqu’un provoquait le patron, le plongeur ou le videur. Elle avait de l’argent dans l’affaire. Et elle ne manquait pas de se servir dans la caisse si Stentor l’avait oubliée dans ses comptes. Elle ne le craignait pas. J’en avais une peur noire. Quelque chose de sale que je ne comprenais pas. Peut-être à cause de la bosse.

J’attendais donc que le jour se montre un peu plus. Il faisait encore étrangement noir dehors. Ce n’était pas normal. Il était neuf heures et il fallait faire un effort pour distinguer le mur de ce qui y était accroché. Des images soigneusement encadrées. Des chevaux et des cavaliers. Et des châteaux. Une place dans une ville cossue. Et une plage déserte avec un phare. Je connaissais cette plage. Rosa avait acheté le tableau à ce rapin. Il signait Baltazar, sans h. Il avait un sacré sens de la perspective. Comme disait Rosa, celle qu’il avait donnée à son tableau était plus réelle que l’autre, celle qu’on connaissait et qu’on avait tellement aimée. Mais pour l’heure, je ne voyais pas les images. Rien que le mur. Il paraissait aussi glauque que les façades de la rue telles que je les avais vues deux heures plus tôt. Si ce n’était pas l’Enfer, ce n’était pas le Paradis. Soudain, la lumière se répandit dans la rue à la hauteur du Bien nommé, trois étages plus bas. Stentor sortait les chaises. On les entendait grincer sur le parquet puis racler le ciment du trottoir.

Je suis descendu dans l’intention de lui filer un coup de main. J’avais besoin de m’activer. En me voyant arriver, il a fait la grimace. Il m’appelait Gandul. Il savait de quoi j’étais capable quand j’hallucinais sans parvenir à retrouver le chemin de la liberté. Lui, il voyait des serpents et toutes ces sortes de bêtes qui rampent en vous observant de si près qu’elles ont l’air de savoir ce qu’elles font. Ils ne savaient pas qui les envoyait. Et cette crapule croyait savoir ce qui m’arrivait !

« Tu n’es pas ici chez toi, Gandul, me dit-il en me menaçant de son balai. Personne t’a demandé de venir. Tu ferais mieux de rentrer chez toi.

— Je suis avec Rosa.

— Rosa ne sort pas avec des types comme toi.

— Chico pense que je suis exactement le type qui lui convient ! Elle boit trop. Un jour, elle passera sous une bagnole. Et alors c’en sera fini de nos amours !

— Ya pas d’amour entre elle et toi ! Retourne d’où tu viens ! »

Il me tourna le dos et se remit à balayer le parquet. Les chaises et les tables étaient sur le trottoir. Il n’en manquait pas. Il n’avait pas besoin de moi. J’avais une couverture sur le dos. Et j’avais chaussé les pantoufles à pompons de Rosa. Je m’assis à une table. Il eut la gentillesse de me servir un café. Il était bien chaud et corsé. Je l’avalai d’un trait. Pour le cigare, je pouvais toujours courir. D’ailleurs il ne voyait plus Chico depuis une semaine. Il était peut-être en taule.

« Je sais pas, dit-il. Pas une rumeur sur le sujet. S’il était en taule, ça se saurait. T’en sais rien, toi, Gandul ?

— S’il sait quelque chose, il en parlera d’abord à moi ! »

Ça, c’était la voix de Rosa. Stentor retourna derrière le comptoir pour préparer un autre café. Rosa était épuisée. Elle était tombée dans les pommes sur le coup de trois ou quatre heures et le type s’était barré avec la caisse.

« T’as une caisse ? fit Stentor en posant la tasse fumante sur la table.

— T’en as pas une, toi, peut-être ! Je collectionnais une partie de ma fortune dans une porcelaine en forme de chien. Je me suis fait avoir.

— Yen a des malins, dit Stentor. (Il s’était assis lui aussi) C’est peut-être Chico qui m’a lessivé la semaine dernière… Et c’est pour ça qu’ils l’ont mis en taule…

— Tu parles que tu le saurais si c’était lui ! »

Ils se sont mis à parler de choses obscures, d’argent, de morts, de pays lointains. C’était un jour d’orage. Il fallait que je rentre chez moi.

« Elles sont passées où, tes fringues ? s’étonna Rosa à qui je restituais la couverture et les chaussons.

— Tu vas pas te balader comme ça… fit Stentor.

— En plus il bande ! »

J’ai enfilé une salopette qui sentait le bouc. Rosa riait.

« Range-moi ça, hé cochon ! »

Le ciel était moins noir. La rue commençait à s’animer. J’avais quitté la terrasse pour me poster plus loin à l’angle de la rue avec une cour où jouaient des enfants. Rosa achevait son petit-déjeuner en m’envoyant des signes obscènes. Elle n’arrêtait pas de rire. Stentor me jetait un coup d’œil de temps en temps. Il avait peur que je me casse avec sa salopette dégueulasse.

« Comme ça, avait-il gloussé, t’auras l’air d’un travailleur, Gandul ! »

Il ne manquait jamais de provoquer le rire tonitruant de Rosa. Ils s’aimaient bien tous les deux, ce qui ne les empêchait pas de se truander si l’occasion se présentait. Moi, j’avais un gagne-pain régulier, avec une paye au bout du mois et des vacances l’été. Je ne connaissais pas vraiment ce monde. D’habitude, je ne faisais qu’y passer, le temps de me ravitailler. Mais cette fois-là, je ne trouvais pas le moyen de m’en sortir. Il se mit à pleuvoir plus dru. Je dégoulinais, seul sur le trottoir que les rares passants avaient subitement déserté. L’orage gronda. Voilà comment on attrape la crève.

J’ai finalement couru vers la terrasse du Bien nommé. La pluie martelait tables et chaises et, derrière la vitrine, Stentor pestait de voir son bien subir les outrages du temps. Je collai mon nez à la vitre crasseuse. Il ne s’intéressait pas à moi. Et juste au moment où Rosa m’invitait à entrer pour me mettre à l’abri, une grosse main s’est posée sur mon épaule. C’était un flic.

Rien ne m’effraie plus que les représentants de l’autorité suprême. Il me parlait et je n’entendais rien, comme si la pluie s’appliquait à me confisquer les raisons de cette arrestation. J’avais les menottes aux poignets. J’ai à peine eu le temps de voir le visage désespéré de Rosa. Stentor m’ignorait toujours, les yeux fixés sur ses tables et ses chaises qui se gorgeaient d’eau. Le flic me poussa devant lui. Un autre flic nous attendait. Je n’avais aucune envie d’entendre ce qu’on me reprochait. Je me suis laissé enfourner dans la voiture. Ils n’y avaient mis aucune violence. J’ai même eu la sensation d’une certaine douceur. Dix minutes plus tard, je montais les marches du palais. Des pas résonnaient dans le hall, mais il était désert. Il n’y avait plus qu’un flic derrière moi. Il avait l’air plus tranquille maintenant. C’était celui qui m’avait arrêté. Il avait vécu un sale moment, mais il s’en était bien sorti. Les murs suintaient. La surface d’une porte écœura le flic et il la poussa avec son bâton. À l’intérieur, les conditions d’existence n’étaient pas plus propices au bonheur. Des gens attendaient, croulant sous la crasse de leurs cheveux. Je ne devais pas avoir meilleur aspect. C’est alors que je vis que Stentor était parmi eux. Il attendait qu’on lui rende la salopette. Le flic rétorqua qu’on ne pouvait pas me présenter nu à la justice. Je poussai un râle d’étonnement.

« Vous voulez dire que je ne vaux pas mieux que ce tas de minables ? dis-je au flic qui s’attendait à une réaction de ma part et tenait le bâton au-dessus de son épaule.

— Vous l’avez bien cherché… grogna-t-il.

— Mais je suis en train de dormir !

— À d’autres ! »

Stentor riait sans émettre aucun son. Il était tellement secoué par ses nerfs qu’il était forcé de s’appuyer contre une colonne. Heureusement qu’elle était là. J’avais besoin moi aussi d’une colonne, mais le flic m’avait poussé au milieu avec les autres en me demandant de me déshabiller.

« Mais vous avez dit vous-même que je ne peux pas me présenter à poil devant le juge… bégayai-je lamentablement.

— Vous êtes assez crade et poilu pour qu’il voie pas la différence, » dit-il.

Stentor n’arrêtait pas de se marrer. J’aurais voulu le tuer. Personne d’autre ne riait de moi. Le flic était sérieux comme un pape. Il se tenait sur ses gardes. Il n’y avait pas d’autres flics. On se regardait sans oser en parler, mais une petite femme en haillons dit qu’ils n’avaient pas besoin de flics.

« Ça a toujours été comme ça, conclut-elle.

— Même que des fois, yen a un qui tente le coup, dit quelqu’un dans mon dos. On le revoit plus. Moi, ils me verront jusqu’à ce que je crève. Ya pas d’autre solution.

— C’est ça, grogna quelqu’un d’autre. Imitez-moi. Je suis le bon exemple. Ah ! Qu’est-ce que je donnerais pour pas être moi ! »

Enfin quelqu’un qui pensait comme moi !

 

Un commentaire, une critique...?
modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document

 

www.patrickcintas.fr

Nouveau - La Trilogie de l'Oge - in progress >>

 

Retour à la RALM Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs [Contact e-mail]
2004/2024 Revue d'art et de littérature, musique

publiée par Patrick Cintas - pcintas@ral-m.com - 06 62 37 88 76

Copyrights: - Le site: © Patrick CINTAS (webmaster). - Textes, images, musiques: © Les auteurs

 

- Dépôt légal: ISSN 2274-0457 -

- Hébergement: infomaniak.ch -