L’horrible mot de « romantisme » me vient à l’esprit ; j’abandonne toute velléité de livrer publiquement le produit de cette expérience dont l’originalité est certes circonscrite par le TÉMOIGNAGE HISTORIQUE mais dont un certain charme tout en variations pourrait donner à un petit livret thématique dédié à cette seule série d’expérimentations matinales du café, vecteur de mentalisation, une allure poétique plus marquée que la plupart de mes autres essais.

Je me révolte contre le journal. Daube de daube.

Ce qui m’irrite surtout ce sont ces discours sans queue ni tête, ces coq-à-l’âne idiots, ces mélanges de confessions arrangées voire purement imaginées et de fortes sentences : « L’art, c’est l’art et de l’art, c’est de l’art ». Vous comprenez ?

Toujours le même délire. Le journal est impitoyable, il vous endort ; il vous détruit. Demander à M. Lejeune s’il connaît des cas de gens détruits par le journal.

« Mais arrêtez-le donc ! --- Et vous croyez que c’est si simple ? » Arrête si tu veux. N’aie crainte si tu perçois le caractère superficiel de ta « cessation ». Le journal se poursuit. Maintenant (c’est le mot du journal) il n’y a plus de raison d’imaginer que les choses puissent être autrement (qu’avec ce journal, ces notations).