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Article publié le 30 octobre 2016. oOo Lorsque le narrateur se plonge dans une lecture, c’est une partie du monde qui l’accompagne. Et son métabolisme entier est sollicité. La lecture de la prose, le décryptage de la littérature se fait lentement, de manière ductile. Tout un prisme cognitif, spéculatif, affectif se déploie, créant des interconnexions permanentes entre différents domaines, associant des impressions, des idées, multipliant les souvenirs et leur avenir, les projections. Lorsque le narrateur progresse dans un livre de littérature, le temps et sa plastique s’étendent, des germinations ou embryons d’essai ou de fiction se forment. La concentration et son scanner traversent le flux narratif proposé pour en conserver la patine si son intérêt est suffisant, pour l’absorber s’il est inédit ou vital. D’une phrase l’autre, d’une page l’autre, des mondes peuvent défiler, le vécu de l’auteur et son style érigeant un sens polymorphe, riche et mouvant. D’un livre l’autre … « J’ai l’impression d’avoir cent mille ans » , ai-je écrit dans l’une de mes nombreuses nouvelles, en guise d’incipit … |
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