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 Article publié le 23 octobre 2016.

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 Dès les premiers temps, l’adulescentulis comme diraient les latinistes, les textes ou la prose du narrateur est ouverte.
 Brièveté, précision, suggestivité ... recherche du style, le jeune homme est au labeur. Il prend conscience de l’immensité des possibles, de la profondeur du sens par le biais du trepalium.
 Du travail littéraire.
 Le cadre préalable n’existe pas, non plus que la moindre trame. La plume court, oui, elle suit son propre rythme pour fixer une forme établie à jamais.
 La conscience au sens plein du terme se développe dans l’écriture.
 Dans la narration, maintenant, le narrateur ayant quelques années de plus. Un tableau, en quelque sorte, préside à la fiction courte, une série de notes structurées qui préfigurent l’orientation narrative, celle-ci pouvant la modifier lors de sa propre élaboration.
 Le narrateur s’essaie au roman, ultérieurement, une longueur qui nécessite davantage de notes préalables, davantage de préparations ... réorientées, elles aussi, en fonction de la volonté narrative, de l’énergie de la recherche.
 Une recherche en mouvement.
 2002 ...
 Tandis que le narrateur officie au sein d’un centre d’accueil, il conserve du temps pour lire, il conserve du temps pour écrire. Pour accumuler un certain nombre de fictions courtes, autant d’années d’écriture matérialisées, donc, par un travail régulier. Là, assis à son secrétaire, il referme un vaste ouvrage d’entretiens et d’essais, là, il achève la bible de la littérature, écrite par le Pape du Nouveau roman qui a beaucoup voyagé. Maintenant, une chose est certaine, une chose est sûre : le narrateur est désormais seul, il ne peut compter que sur lui-même.
 Avancer, désormais, tel un cavalier solitaire, sur une route rectiligne ou linéaire, sans véritable destination ...
 Le cavalier, alors, navigue à vue, il continue sa propre aventure ainsi que celle de la littérature dont il écrit un éloge, en toute subjectivité.
 2004 ...
 La question de la littérature ou la littérature en question est élaborée en quelques chapitres composés de quelques dizaines de pages, un ouvrage qu’il peut soigneusement ranger sur le flanc de sa monture, un ouvrage qui peut-être, sans doute, possiblement, potentiellement, deviendra officiel.
 C’est effectif en 2010 ...
 Pendant ce laps de temps, le cavalier prend du galon, oui, et son travail s’épaissit, devenant simultanément panoramique. La littérature est une sorte de prisme ...
 2005 ...
 De vagues notes suffisent, désormais, à lancer le travail fictionnel qui s’accorde avec la nouvelle. Un peu d’écume, en quelque sorte, avant de prendre la route de l’océan afin d’y dessiner une trajectoire ... et de s’inspirer de ses propres tracés, de ses propres oeuvres. Désomais, le cavalier s’inspire de son passé, oui, les fictions qu’il érige contiennent parfois des références d’oeuvres anciennes.
 Le soi ancien, le soi en mouvement, le monde ...
 Maintenant, c’est à partir de rien ou presque, c’est à partir d’un horizon vierge que le travail littéraire prend forme ... tandis que le cavalier engage sa monture droit devant, au trot, une allure constante, une allure permanente ...
 Une allure qui perdure ...

 

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