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Dictionnaire Leray
FLUIDITÉ
[E-mail] Article publié le 25 septembre 2016. oOo J’appellerai « série » la fluidité des rapports, même. J’ai pris appui, un temps, sur des exemples disruptifs du type « rampe [d’escalier] autour de toi ». Voisins du jeu de mots dans la disjonction elle-même mais ne portant pas en eux de drôlerie, plutôt un collage thématique plus ou moins abrupt. Il faudrait également évoquer les passages plus subtils. Au lieu de passer en revue la batterie des figures classées, il conviendrait d’envisager le déphasage dans son principe. On peut s’aider – ce qui paraît naturel, quand on évoque la question du « déphasage » - des expériences de Steve Reich, infiniment métaphoriques, tant par l’analyse des séquences que par le rapport à la voix. Nous devrons alors relever non pas l’image excentrique du surréalisme mais l’image latente (« la pluie tombe, la pluie descend ») et les rapports potentiels du syntagme : « la pluie coule au carreau », pointé vers le datif. La procédure sérielle revient, dès lors, à multiplier l’image latente – par elle-même, dans un mouvement de voix revenant à une scène de drame. La « tableau narratif » de la voix. Cette entreprise douteuse s’intitule « Chutes en automne », un chantier ancien initié à l’orée de deux approches du sérialisme : l’anéantissement de « Rien » devenu « Rien : un train », d’un côté ; de l’autre, les machines combinées de l’arc noir. Image d’une musique qui tendait vers l’image, un soir, à la radio, « Chutes en automne », écoule le tableau d’une combinaison perdue. |
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