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Article publié le 4 septembre 2016. oOo Fleur solaire et l’abasie des arbres l’urine d’un chien cloue le tout. Vous pouvez commenter la phrase à votre guise ce que fait le monde. L’œil de l’oiseau est juste ce que voit l’oiseau et vous pensez son vol et que le monde est triste sans ailes et sans plumes. Le vent qui fait dévier l’action du chien secoue volets et portes closes comme une peau surprise partout qui frémit. La fleur solaire laiteuse est une cataracte dans l’œil de la ville et les antennes sur les toits sont rappelées à l’ordre naturel des choses. Un brin de jaune s’éparpille et c’est un épisode d’une simple vie qu’a retenu la vue.
Rien ne peut être aussi irrémédiablement perdu qu’un matin.
Walter Benjamin |
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