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Article publié le 4 septembre 2016. oOo Comme aux premiers jours, je parais nu devant toi. Ma puissance est telle qu’elle lèche tes rives, en berce les arrêtes trop vives, en sape doucement les abruptes falaises. De craie blanche ici, à même la mer écumante. Dans le peu à peu d’une errance à deux, nous sommes trois, échangeant des signes de connivence avec le temps long des caresses profondes. L’écume dans tes yeux les brûle un peu, les rend à leur clairière originaire, tout là-bas dans les terres amicales des forêts de ton pays. Suave est ton nom, branche de gui.
Jean-Michel Guyot |
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