Inspirée pour sa métrique et sa thématique amoureuse, pour le symbole de l’arc et la figure de l’archer, par « La Centurie » d’Amaru, roi cachemirien du VIIe siècle après J.-C. qui écrivait en sanscrit, cette centaine de courts poèmes rejoint en son centre, en son cœur, la fine pointe du « château de l’âme » selon maître Eckhart. Mais on finit par se laisser emporter par des trublions bien sympathiques comme « le bel enfant nu » des anecdotes et des aphorismes eckhartiens qui renverse la table de l’escamoteur et nargue tout pédantisme !