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Article publié le 14 février 2016. oOo On peut le voir plein une charrette en face se déménager. Impossible de dire plus correctement qu’il lève son propre siège. Les vieux yeux-instruments dont il ne se sert plus dépassent des cartons ondulés de ses bras. On dirait vu de loin tout autant que de près un petit édicule où vider sa vessie. C’est son corps ce morceau de goudron ? demande le quelqu’un qui le guette d’en face. C’est la charrette pleine ? demande un autre quel et peut-être le même. Il se questionne aussi parmi tout son barda ses galaxies en kit sa commode incommode. Il est la perspective un nuage un lieu d’être pour mieux se quitter dit quelqu’un qui sait quoi. Çà tire sur l’abscons de sangle son épaule c’est comme du chanvre. On le voit mal mais on le voit il déménage pour chercher asile dans l’ailleurs-ici de son œil de perdrix.
Je n’aime pas cette permission qu’il se donne et qui est trop grande pour lui.
Pierre Lafargue |
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