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Article publié le 6 décembre 2015. oOo Il faut descendre bas pour arriver au haut du phare avec la tête pleine de guetteurs pense celui qui se commande des « amers » en scrutant l’horizon. Son horizon fait profil bas pour n’être qu’un courrier qui cabote tout près. Celui-là qui écrit dit je pour correspondre avec ce qui lui vient de sa ligne de fuite et dresse pavillon fascé d’un moi corsaire. Il monte à l’abordage sur son propre pont toujours resté au phare en fait il s’attend voir. Il pense que cela sent un peu la vitrine et regarde les deux fémurs de l’âme en noir croiser sur la desquamation scrofuleuse du large et sa boussole renoncée pour les embruns.
Alinéa du livre où dorment les longueurs !
Tristan Corbière |
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