Croissance du feu et proximités
ce paysage de fenêtre change le soleil
J’ajoute un plan de vert émeraude
parce que mon imagination te retrouve
Je troque l’ocre pour le chrome
et l’ombre pour des reflets de vitrine
Sous le rideau des insectes rapides
métallisent la poussière de l’été
Sperme comme le tain des miroirs
gouttes de l’enfance dans les fissures
le couteau lance des chanfreins noirs
tandis qu’apparaît le blanc de tes cuisses
À l’automne je me sens peindre
Je traverse des musées d’impressions
Le couteau dans la poche je resquille
et la gardienne laisse tomber son rideau