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Article publié le 14 octobre 2015. oOo Les « Compressions » de Valérie Constantin mettent l’espace à l’épreuve du point d’où il s’est déployé. Elles en montrent le fruit jusqu’à saturation par l’espace lui-même. Où donc est votre œuvre ? demande un visiteur amateur de tableaux à Valérie lors d’une exposition collective où figuraient ses « Compressions ». Les ayant vues le visiteur resta comme interdit et se figea soudain en portrait d’amateur. Il n’avait pas compris que devant un tableau (ou naturel ou peint) le regard pertinent est celui qui compresse le fruit jusqu’au jus. Les « Compressions » de Valérie de mes propres poèmes (dans mon livre « Joie rouge ») ont supprimé le sens trop énoncé des mots en écrasant l’œil type de la lettre (qu’on prend à la lettre) afin d’en dévoiler ipso facto l’idéogramme qu’incitait le texte du poème. Comment ne pas mal dire ce qui d’un coup d’un seul expose ‘Ce qui dit’ ? Si une « Compression » de Valérie Constantin nous fait échafauder une haie un dolmen ou un fauteuil c’est qu’à leur origine (que nous ignorons) nous y étions en part.
C’est plutôt valable pour ce que vous dites des textes compressés L’auteur à lui-même |
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