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Article publié le 25 avril 2006. oOo Delirium
Mes mains se referment sur le vide A n’étreindre que le vent Et ma propre folie Mon corps en vain se tend A n’espérer que toi -Est-ce là ce qu’on appelle désir ?
La nuit est l’écho d’un cri Qui se noie en lui-même L’enfer n’est pas fournaise La mort c’est quand mes os Grelottent de froid Et mon corps disloqué Cherche Une terre humide ----------------- Qui l’accueille Ma main cherche à tâtons Une main ---------- Une main Qui me tende la main
Mes jambes cherchent des jambes Qui connaissent le chemin Et accompagnent mes pas Mon cœur appelle un cœur Qui me sache par cœur Je veux une sœur ----------------- Je veux une sœur Qui pleure des mêmes larmes Et l’écharpe de son rire ----------------------- S’enroule dans mon rire Et sa peau est douce est à la mienne
J’ai besoin d’une mère Dont le lait me guérisse De tous les chagrins Et m’ouvre à l’innocence Besoin d’un homme Qui m’emporte au creux des dunes Et par ses mains mon corps devient sable ----------------------------------------- Parmi les sables Pierre immuable Sable éternel Vent indomptable Et chaque regard est un poème Par la grâce d’un seul mot Besoin d’un homme Dont le sexe oublie d’être menace ------------------------ Epée-------- foudre Silex ravivant -------------- La blessure de mon sang Un homme dont le sexe N’est rien d’autre qu’un enfant Qui joue à se perdre Et à se retrouver Parmi les grottes, les sentiers de lumière ----------------- D’un corps apprivoisé Un sexe qui n’ait appris à donner que l’amour
J’appelle un Dieu Dont le regard m’absolve Des fautes que je n’ai pas commises Un Dieu qui redevienne enfant Par la grâce d’une femme Que je suis Un Dieu qui dépose en mes mains ébahies Le saint Graal de la Rédemption
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