On brûle d’adorer
On adore brûler
Puis on brûle ce qu’on a adoré
Déclarer sa flamme
Comme dans une tragédie de Racine
L’écume aux lèvres
Se prendre pour la Pythie
Des années plus tard, en piteux état, le foyer brûle
Le torchon brûle
Tout brûle sans réchauffer
Quelle cuisine !
Le cœur racorni, ce cendrier
Jean-Michel Guyot
31 mai2015
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