Donne-moi ta main, quand je ne serai plus en mesure de tenir sur mes pieds
Donne-moi un sourire d’enfant quand les premières rides apparaîtront sur mon front
Donne un baiser ardent sur mes lèvres meurtries
que la chaleur de ton corps m’enveloppe
quand le froid me changera en glace
héberge-moi dans la douceur de ton cœur quand je perdrai foi en l’amour
garde moi en vie aux bords les plus extrêmes de la mémoire
quand la sclérose me fera oublier mon propre nom
Donne-moi le courage de revivre mon Odyssée
au moment de la mort serre-moi dans tes bras comme une mère son enfant
Toi ne me laisse pas mourir si tôt
Je ne veux pas devenir l’ombre d’un souvenir
Pénélope sur l’île oubliée du monde…
Traduction d’Albert Nicola